In Mémoriam:une rue caporal-chef Alexandre van Dooren à Angoulême!

  Après un dépôt de plaque au nom du caporal-chef van Dooren, le 16 mars dernier, dans l'enceinte du 1er RIMa, la rue portant le nom du caporal-chef, militaire du 1er Rima tué alors qu’il se trouvait en mission au Mali l’an passé, a été inaugurée.

la ville d'Angoulême a inauguré, samedi, une rue portant le nom de ce marsouin tué au Mali le 16 mars 2013, Le blindé qu'il pilotait avait sauté sur une mine à 60 km au sud de Tessalit, dans le nord du pays.Le conseil municipal d'Angoulême avait pris la décision, le 17 février, de rebaptiser la "Rue d'Angoulême à Grapillet", une rue proche de la caserne du 1er RIMa, en "Rue du caporal-chef Alexandre van Dooren".

Une petite rue, au bout du boulevard de Chanzy, qui longe les stades Chanzy et Lebon. Auparavant, elle s'appelait rue d'Angoulême-à-Grapillet. Mais depuis hier matin, elle a officiellement été rebaptisée, rue du Caporal-chef Alexandre Van Dooren. C'était à l'issue d'une courte mais émouvante cérémonie, à laquelle assistaient notamment Pauline, l'épouse du jeune homme disparu, ainsi que les parents de celui-ci, C'est ainsi que la Ville a voulu rendre hommage et perpétuer la mémoire du militaire du 1er Rima, tué le 16 mars 2013 au Mali, au cours d'une opération menée contre des groupes armés djihadistes, au sud de Tessalit.

Le char AMX 10 RC qu'il pilotait avait alors sauté sur un engin explosif . « La ville entière avait porté le deuil du caporal Alexandre Van Dooren à l'annonce de cette mort. Dans les écoles, dans les commerces, l'émotion était palpable », a indiqué, dans son allocation Xavier Bonnefont, le maire angoumoisin.

Cette émotion, répétons-le, était la même lorsque la plaque a été dévoilée. Rappelant, comme le soulignait également Xavier Bonnefont, le courage du jeune homme.

« Il avait fait le choix de s'engager pour servir la France. C'est un don noble et généreux. Il a voulu donner sa force pour aider les plus faibles. Il a fait le sacrifice de sa vie », poursuivait l'édile. Au nom de son devoir de militaire, bien sûr, mais sans doute aussi, d'une certaine idée de la liberté.

Alexandre Van Dooren s'en est allé, laissant sa famille, sa femme Pauline et ses deux filles, Alisson-Lee et Lia-Ana, « qu'il n'aura pas eu le temps de voire naître », rappelait Xavier Bonnefont. Laissant aussi ses camarades. Tous aujourd'hui, « orphelins » de cet homme que l'élu a décrit comme, « un excellent militaire, apprécié de ses camarades et de ses chefs. Il aimait la vie, son métier et sa famille. »

Et d'insister, encore, sur le courage du caporal Alexandre Van Dooren, « Ici à Angoulême, il est bien difficile d'avoir une idée de ce qu'il a vécu. Entre la tension, le manque de sommeil, la chaleur dans les chars lors de longs raids », exprimait Xavier Bonnefont, « Angoulême peut s'enorgueillir d'avoir accueilli depuis 30 ans des hommes et des femmes de sa trempe », ajoutait-il encore.Au-delà de la douleur de ceux qui ont perdu un mari, un fils ou un ami, le nom du caporal-chef Alexandre Van Dooren, héros du 1er Rima restera désormais dans la mémoire des Angoumoisins. Une petite plaque bleue, au coin du stade de Chanzy témoigne à tout jamais de son action.

Source:VJC

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* Pour une fois que ce n'est pas le nom d'un quelquonque "martyre"étranger qui s'affiche,ça fait plaisir! Certaines municipalités sont heureusement encore sensibles au sacrifice de nos soldats.